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  Cartes
Cliquer sur la vignette pour la transcription de la carte de Cassini de LANVENEGEN (58 ko) établie à la fin du 18 ème siècle


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  Histoire de la commune
Quelques événements qui ont marqué l'histoire de la commune de Lanvénégen
1675 (juin-septembre) : Révolte du papier timbré. Certains habitants de la paroisse participent au pillage du chateau du seigneur de Kergoet (sud de Carhaix). Parmi les 17 paroisses qui doivent verser 50 000 £ de dédommagements à ce seigneur, Guiscriff (dont sans doute sa trêve Lanvénégen) est imposée à hauteur de 3000 £. Un prêtre de la trêve, Alain MAILLARD, "homme lestré mais de mauvaise vie" esst accusé par un décret du Parlement (de Rennes) de crime de sédition : il aurait excité le peuple à la révolte "sous ombre d'une imposition imaginaire de gabelle"..
La révolte du papier timbré, initialement dirigée contre le pouvoir royal, mais qui tourna rapidement à une révolte anti-seigneuriale, fut férocement réprimée en Basse Bretagne : pendaisons,... - source B
 
1790 : Rattachement de Lanvénégen au Morbihan. Pour fournir à Quimperlé un "hinterland" à l'Est situé dans le Finistère, les députés bretons cèdent les paroisses des cantons de Gourin et du Faouet au Morbihan. Ces communes se retrouvent isolées par leur langue (le reste du département parle le vannetais).  
1792-1800 : Les Chouans. En 1793 les habitants de Lanvénégen refusent la levée des conscrits. A partir de 1794 Lanvénégen, comme les communes alentours , est un bastion chouan ou se succède les escarmouches entre bleus et blancs.  
1790 : Lanvénégen commune. Lanvénégen, trêve de Guiscriff, devient une commune.  
Sources :
  • A : Inventaire topographique des cantons du Faouet et de Gourin 1975
Démographie
Année Habitants Source
1876 1979 Recensement
1890 2234 LE MENE
1968 1513 INSEE
1997 1180 INSEE
  Témoignages et descriptions
Extrait de l' Histoire archéologique, ..... des paroisses du diocèse de Vannes - chanoine JM LE MENE 1891
Lanvénégen.. Encore un nom tiré de celui du patron ; Lanvénégen signifie en effet le territoire de saint Wénégan ou Conogan. Ce saint vivait au VIème siècle et a gouverné l'église de Quimper immédiatement après saint Corentin.

On sait que Lanvénégen était une trêve de Guiscriff et faisait par conséquent partie de l'ancien diocèse de Cornouaille.

Ce territoire, limité par plusieurs cours d'eau, est borné au nord par Le Faouët, à l’Ouest par Guiscriff, au sud par Querrien, et à l’Est par Meslan.

Sa superficie est de 3,013 hectares, dont un tiers environ en landes. C'est un terrain rempli de collines et de vallées, et arrosé par plusieurs ruisseaux. La population est de 2,231 habitants. Le bourg est à 6 kilomètres du Faouët, à 52 de Pontivy , et à 84 de Vannes.

La période celtique est représentée par un menhir de trois mètres de hauteur, près du village de Kériel, par un dolmen situé entre Peunéon et Lanzonnet, et un autre au-dessus du château de Lescrann.

Les seigneuries de Lanvénégen étaient :
  1. Lanzonnet, vers l'ouest.
  2. Lescrann, aux La Teste, vers Pouest.
  3. Rozengat, aux Kervenozaël. Saint-Pezran, Le Canne.
  4. Saint-Qnijeau, au sud-est, aux Guéguen et aux Kervenozaël.
  5. La Villeneuve, vers le nord, aux Jourdain.
L'église, jadis tréviale, aujourd'hui paroissiale, est sous le vocable de saint Conogan. C'est un édifice du xvr siècle, en grand et moyen appareil, de forme rectangulaire, avec deux bas côtés prolongés jusqu'au fond du chœur. Sur l'un des piliers se trouve une inscription gothique en relief : ... reclur de Guisguri fit fair ceste église l'an M. Vcc VIII.

Les fenêtres sont ogivales, à meneaux en flammes, fleurs de lys et trilobés, et renferment des restes considérables de vitraux. Au sud, porche carré , à l’Ouest, tour en pierre surmontée d'une flèche polygonale à crosses. On a fait dans cette église depuis une quinzaine d'années, de grands travaux de restauration. Le dallage et le lambris ont été renouvelés, les piliers repiqués, l’enduit des murs des côtés entièrement refait. Le chœur est garni de stalles sculptées.

Mais la grande fenêtre du sanctuaire mérite une mention spéciale. Elle est partagée par trois meneaux en quatre panneaux, et chaque panneau, de trois tableaux chacun, représentant les principales scènes de la Passion, depuis le lavement des pieds jusqu'à la mise au tombeau. A plusieurs personnages de ces tableaux il manquait soit la tête, soit quelque membre. La verrière a étè confiée à M. Hucher, du Mans, bien connu dans notre diocèse. Habile peintre verrier, il excelle dans la restauration des vieux vitraux : il l'a prouvé à Lanvénégen. Les teintes neuves se fondent tellement bien avec les anciennes; les retouches sont si bien dans le sentiment ancien, que vus à distance, on ne peut plus distinguer les morceaux neufs des vieux. Ainsi a été assurée l'existence de ces débris, témoins du passé, et si précieux pour l'histoire de l'art en France.

Le tympan de la fenêtre a été entièrement refait. Il se compose de dix lobes, les quatre principaux qui forment un cœur parfait sont peuplés d'anges portant les instruments de la Passion. Les six autres à droite et à gauche ou au-dessous, sont ornés de brandies de grenadier avec feuilles, fleurs ou fruits. Sur ces branches on a eu l'heureuse idée de dessiner les armoiries des principaux seigneurs de Lanvénégen au commencement du XVI siècle, et contemporains de l'exécution du vitrail. Au sommet de la fenêtre, le soufflet contient les armes mi-partie du Chastel et du Chastelier, en mémoire de François du Chastel, seigneur supérieur de Guiscriff et de Lanvénégen par son mariage en 1522 avec Claudine du Chastelier, dame de Gournoise. Ces armes sont : Fascé d'or et de gueules de 6 pièces, qui est du Chastel ; et d'or à 9 quintefeuilles de gueules posées 3,3,3, qui est du Chastelier, seigneur de Gournoise.

A droite des lobes formant cœur, les armes de Guéguen, seigneur de Saint-Quijeau : d'or à l'arbre de sinople, le tronc chargé d'un sanglier passant de sable;

au-dessous, celles de la Teste, seigneur de Lescrann : de gueules au cygne d'argent tenant en son bec une croix dentelée de même;

à gauche, les armes de Kervenozaël, seigneur de Rozengal etc. : d'argent à 5 fusées rangées en fasce et accolées de gueules, surmontées de 4 molettes de même ;

au-dessous, celles du seigneur de Lanzonnet : d'azur au cor d'argent accompagné en chef d'un fer de lance de même, la pointe en haut;

dans un à-jour formé par les 4 lobes mentionnés en premier lieu, se trouvent les armes des Saint-Pezran qui ont succédé aux Kervenozaël, comme seigneurs de Rozengal : de sable à la croix pattée d'argent. Grâce à cette importante restauration, celle verrière est devenue, sans contredit, l'une des plus remarquables du diocèse. Un peintre verrier, l’ayant examinée, n'a pas hésité à dire qu'il l'estimait vingt mille francs.

Les chapelles de la paroisse sont :
  1. Sainl-Urlo (Gurloès), au village de ce nom, vers le nord. On y vient en pèlerinage pour les rhumatismes. La chapelle, en belles pierres taillées, a la forme d'une croix latine, et mesure 23 mètres sur 5 environ. Les portes et les fenêtres sont à ogive; la tour, élevée sur le portail occidental, est surmontée d'une flèche qui res-semble à celle du bourg On y voit quelques fragments de vitraux et une tribune de 1712.
  2. Saint-Georges, au village de ce nom, au nord-est, sur la route du Faouët, n'offre rien de particulier.
  3. Saint -Melaine, ou Meslan, vers l'est, sur le bord de l’Inam ou du Stér-Laer.
  4. La Trinité, vers l'ouest, sur le bord du Naïc, qui limite la paroisse au sud.
Il faut ajouter une chapelle privée au château de Saint-Quijeau. Lanvénégen, dépendant de Guiscriff, était, comme lui, du doyenné et de la sénéchaussée de Gourin. En 1790, il fut érigé en commune, et meme en chef-lieu de canton, et eut dans sa circonscription Guiscriff et Locunolé ; en même temps, il entra dans le district du Faouët et dans le département du Morbihan.

En 1791, son curé, M. Jouan, refusa le serment schismatique. Peu après, on vendit nationalement le presbytère, une maison et un parc de terre, qui appartenaient à la fabrique.

En 1801, Lanvénégen perdit son titre de canton, pour appartenir au Faouët, et passa par suite du Concordat dans le nouveau diocèse de Vannes. L'année suivante, il fut régulièrement érigé en paroisse, comme il l’était déjà en commune, et depuis il conserve sa double existence, civile et religieuse.

Il faut mentionner aussi le tilleul du château de Rozengat. Il est planté tout proche du château, et mesure 6 mètres de circonférence à sa base. Le tronc se ramifie bientôt en 6 ou 7 brandies principales qui vont, à 25 mètres du sol, former un immense bouquet de verdure dominant toute la contrée. Il laisse loin derrière lui le tilleul de la place de Fribourg qui est en pleine décrépitude, qui a besoin de piliers en maçonnerie pour soutenir ses branches et dont le sommet est dénudé. Il est vrai qu'il a plus de quatre cents ans, ayant été planté le jour même de la bataille de Morat, en souvenir de l'éclatante victoire que les Suisses remportèrent sur les Bourguignons en 1476.

L'arbre de Lanvénégen n'évoque aucun souvenir semblable. Mais il est dans toute sa verdeur; il est tel depuis 50 ans ; ce qui lui donne, sans exagération, au moins cent cinquante ans d’existence. Il intéresse donc par lui-même. Aussi, il n'est pas de touriste passant à Lanvénégen qui ne s'y arrête pour visiter le tilleul de Rozengat.
  Rattachements administratifs

Avant la révolution Avant la Révolution Lanvenegen était une trêve de Guiscriff.
Après la révolution
Sénéchaussée Gourin Arrondissement Pontivy
Bureau de controle des actes ? Bureau d'enregistrement ?
Seigneuries voir ci dessous Canton Le Faouet

Les seigneuries (avec justice attachée) sont les suivantes (source A de la BORDERIE)
  Archives de la commune de lanvenegen
Etat civil

Actes Dates limites Principales lacunes Remarques
Mariages 1669-1914 1692 lacune : pages abimées : 1678,1683
Naissances 1637-1896 1692 pages abimées : 1678,1683
Deces 1669-1915 1692 pages abimées : 1678,1683


Les tables décennales vont de 1792 à 1912.
La collection communale couvre toute la période ci dessus
La collection départementale démarre en 1678

L'état civil est microfilmé de 1637 à 1792. Il repose sur la collection communale complétée par la collection départementale.
source site des AD .

Les CD ROMS des BMS
Comme pour de nombreuses autres communes du Morbihan, les Archives départementales commercialisent sur CD ROM les photos des BMS (jusqu'à 1802) ainsi d'un index des actes qui va de 1736 et 1802 (à cette adresse de la boutique des AD
Actes notariés
Les notaires ont obligation de déposer leurs archives anciennes. Malheureusement de nombreux actes ont été perdus définitivement ou égarés (essentiellement avant la révolution) ce qui est peut être constaté en parcourant l’enregistrement. Le tableau ci dessous recense les minutes notariales des études du pays de lanvenegen conservées aux AD de Quimper.
Actes de la série B


Les actes concernant les habitants de guiscriff peuvent être trouvés répartis entre les centres des Archives Départementales du Morbihan (56) et du Finistère (29) : Cette page donne des précisions sur le nombre et le contenu des archives conservées tant dans le Finistère que dans le Morbihan.

Il est à noter qu'il existe un inventaire sommaire (donc une description des pièces les plus importantes) à Vannes .
  Actes photographiés et transcriptions
Actes de la série B
La quarantaine d'actes, qui sont listés dans la page suivante (datés pour la plupart de la fin du 17 ème siècle), soit comportent un relevé sur ce site, soit peuvent être communiqués (photos).

Ces actes sont des tutelles, inventaires, décrets de mariage, etc...

Aveux
Les aveux des sujets de Penhehoc et Tréffuret pour les années 1543, 1639, 1643 et 1682 ont été découverts dans les minutes d'un procès du 18 ème siècle conservé aux Archives Nationales par Y. MESSAGER qui en a effectué la transcription.
  Relevés effectués par les associations ou les généalogistes
Une partie des BMS a été relevé par M CONAN du CGF. Les relevés sont disponibles à l'antenne Cornouaille du CGF (à Quimper).
  Généalogistes
  Sites internet
  Ouvrages
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